Certains postiers œuvrent en faveur de l’inclusion. Jean-Christophe Bauche, Éric Dubois, Olivia Ferrari et Guadalupe Vazquez s’engagent chaque jour pour venir en aide aux personnes qui ont besoin d’être accompagnées à une étape de leur vie.

« Depuis 2022, je m’engage avec L’Envol, un programme lancé par La Banque Postale il y a dix ans pour aider les jeunes de milieux modestes. Je suis très fière d’être la marraine de Lohan, un jeune étudiant en métallurgie. J’ai pu visiter son école, son atelier, et nouer de vrais liens avec lui. Il est même venu me voir une journée à Paris ! Cette année, il a brillamment conçu le trophée de la première édition du #SustainableBookAward, remis à Aix-en-Provence par Bruno Lemaire. Malgré des contraintes de délais et d’accès limité à son atelier, Lohan a fait preuve d’une maturité exceptionnelle. Ayant bénéficié de rencontres décisives dans ma carrière, je souhaite l’aider à prendre conscience de tout ce dont il est capable et lui transmettre les codes de l’entreprise. Une simple conversation peut semer une graine et révéler une idée ou une vocation. La reconnaissance du talent de Lohan est gratifiante et j’ai hâte de voir ses succès à venir. »

© Léo D'Oriano
Assistants: Céleste Rousse & Ambre Louvier

« Posséder une adresse postale est impératif pour bénéficier du droit au logement et même pour ouvrir un compte bancaire. Alors, quand La Poste a lancé Paris Adresse et que j’ai eu la chance de me lancer dans cette aventure, je n’ai pas hésité ! Ma principale motivation a toujours été l’humain, je voulais vraiment apporter une forte dimension sociale à mon travail. En travaillant ardemment à créer une véritable cohésion d’équipe, nous avons réussi à instaurer un accueil bienveillant et professionnel pour un public parfois désœuvré. Aujourd’hui, le succès de cette initiative a non seulement souligné l’importance de fournir un soutien aux personnes sans domicile stable, mais il a également incité la Mairie de Paris à ouvrir une deuxième antenne de Paris Adresse. C’est une véritable réussite qui prouve que nous apportons une aide concrète. Je ne peux qu’être extrêmement fier en voyant la façon dont nous améliorons la vie de ces personnes. »

© Guillaume Garat & Yama Ndiaye
Assistants: Céleste Rousse & Ambre Louvier

« Ce qui me rend le plus fière, c’est la possibilité d’accompagner les individus dans leurs moments de vie les plus difficiles et les aider à concrétiser leurs projets. J’éprouve une satisfaction particulière à rendre l’assurance vie accessible non seulement pour les populations les plus modestes, mais aussi pour les femmes, qui sont significativement moins assurées en Argentine. Nous proposons notre assurance inclusive dans le quartier du Barrio Mugica, une des favelas de Buenos Aires. Notre priorité est de sensibiliser les gens à l’importance de l’assurance, de leur faire comprendre que c’est un investissement accessible et, surtout, bénéfique. Notre principal défi est de diffuser davantage ce produit d’assurance afin qu’il devienne une véritable solution et non une simple initiative de responsabilité sociale d’entreprise. Pour cela, nous avons même agi pour modifier les réglementations locales, facilitant ainsi un accès réel à ces assurances. Nous proposons ainsi une assurance complète aux personnes les plus vulnérables, tout en cherchant à générer des opportunités d’emploi dans la favela en impliquant directement les habitants dans le projet. Ce projet novateur a un impact concret sur la vie des assurés les plus vulnérables de la société argentine. »

© Camilo Diaz Salamenca

« Ma femme a commandé un colis en ligne, retardé à cause de la guerre en Ukraine, où habitait la vendeuse Nadia. Après de nombreux échanges sur WhatsApp concernant la situation, inquiets, nous l’avons invitée chez nous en France après qu’une bombe a touché une maison voisine. Nadia est arrivée avec ses trois enfants après un voyage difficile en mars dernier. Nous les avons hébergés pendant deux mois et demi, surmontant les barrières linguistiques. Les enfants ont pu être scolarisés dans l’école où ma femme travaille. Après quelques démarches, Nadia a obtenu une maison gratuitement dans le département. Aujourd’hui, l’aîné parle français couramment et participe au conseil municipal des enfants, et Nadia suit des cours de français pour pouvoir trouver un emploi. Quand les moments deviennent vraiment difficiles, on se rappelle qu’on est tous pareils. J’ai été touché par toute la solidarité manifestée à l’égard de cette famille qui a été contrainte de fuir son pays pour assurer sa survie. »

© Zoé Ansart
Assistants: Solenn Delhaye Boloh